Démêler le vrai du faux sur les sels d’aluminium dans vos déodorants.
Un anti-transpirant c’est forcément avec du sel d’aluminium
Faux. L’Agence Nationale de sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) recommande une concentration maximale en sels d’aluminium de 0,6 % dans les déodorants et anti-transpirant. On connait la controverse sur cet ingrédient et pour répondre aux attentes des consommatrices, de plus en plus de marques proposent des déodorants sans sel d’aluminium.
Car même si les sels d'aluminium sont reconnus pour être de redoutables alliés pour limiter voire stopper le phénomène de sudation, d'autres actifs absorbant peuvent les remplacer.
Les sels d’aluminiums limitent les odeurs
Vrai. Saviez-vous que la sueur ne sent pas mauvais ? Ce sont les bactéries qui se nourrissent de cette sueur qui vont créer une odeur. En régulant la transpiration, les sels d’aluminium participent à limiter les mauvaises odeurs. En plus, certains déodorants, ajoutent des agents qui masquent ou détruisent ces odeurs.
Les sels d’aluminiums, ça pénètre sous la peau
Vrai. Selon l’Afssaps, le taux d’absorption cutanée de l’aluminium par une peau saine est de 0,5 %. En revanche n’appliquez pas de déodorant sur une peau lésée, c’est-à-dire fraîchement épilée, rasée, ou encore irritée (le taux d’absorption y est plus élevé, équivalent à 18 %).
Le bon geste : appliquez votre anti-transpirant sur une peau propre et sèche.
Les sels d’aluminium sont à proscrire
Faux. Mais, selon le principe de précaution, l’ANSM recommande de les éviter. En effet, si le lien de cause à effet entre cancers du sein et sels d’aluminium n’est toujours pas 100% prouvé, certaines études tendent à les incriminer.