Zoom sur ces découvertes scientifiques qui, au fil du temps, nous en apprennent plus sur les facteurs environnementaux qui impactent la jeunesse de la peau.
Les années 80 : les UV
Les années 80 signent les premières études sur l'impact des UV sur la peau. D'abord sur les UVB puis sur les UVA et en particulier les UVA longs (ceux responsables de l’accélération du vieillissement cutané). Des recherches sur les UV qui vont se poursuivre au fil des années, pour finalement découvrir en 2013 que l’exposition aux UV est responsable de l’apparition de 80 % des signes de l’âge.
Les années 90 : les perturbateurs silencieux
Pendant près de 8 ans, les chercheurs ont suivi 12000 hommes et femmes afin d’établir l’influence de l’alimentation sur la peau. Résultat : une alimentation riche en antioxydants (fruits et légumes) permettrait de lutter contre le stress oxydatif, et ainsi de limiter l’apparition précoce des signes de l’âge. Un perturbateurs dit “silencieux” tout comme le climat ou encore le stress ou la fatigue qui agissent sur la qualité et la jeunesse de la peau.
Les années 2000 : la pollution
Des études cliniques, menées à Mexico et en Chine, ont mis en évidence les modifications cutanées liées à la pollution : l’apparition en surface de la peau de rougeurs, une augmentation de la sensibilité, des troubles de l’hydratation de la peau et des desquamations désorganisées. La recherche sur la pollution a également démontré en 2015 un effet catalytique de la pollution sur les UV.
2010 : le tabac
Le tabac impacte aussi la peau, et sa jeunesse, selon les chercheurs. Les substances chimiques contenues dans la cigarette vont entraîner des perturbations biologiques telles que l’induction de stress oxydatif. Des perturbations qui se reflètent sur la peau : teint terne, peau sèche, apparition précoce des rides…
Sources :
- Étude épidémiologique SU.VI.MAX
- Effect of the sun on visible clinical signs of aging in Caucasian skin. F. Flament and al. Clinical, Cosmetic and investigational Dermatol. (2013)
- Pham, D. M., Boussouira, B., Moyal, D., & Nguyen, Q. L. (2015). Oxidization of squalene, a human skin lipid: a new and reliable marker of environmental pollution studies. International journal of cosmetic science.